Il n'y a pas 2 projets strictement identiques, alors faites vos choix !
Les informations qui suivent n'ont pas de visée marché. L'idée n'est pas de vous expliquer comment vendre un livre, mais d'aborder la première étape qui est : comment avoir un livre (papier) vendable !
Q1) Projet privé ou public ?
A qui s'adressera votre livre ? En d'autres termes, souhaitez-vous le vendre à des personnes que vous ne connaissez pas, n'appartenant pas au cercle "amis-famille" ?
Si la réponse est "projet privé", les obligations sont réduites, voire inexistantes, vous aurez juste à trouver l'imprimeur qui vous va.
Si votre choix est d'ouvrir votre projet au maximum, là il va falloir satisfaire à de nombreuses exigences décrites dans cette série d'articles.
Notre expérience : projet public !
Q2) Travailler seul(e) ou à 2 ?
Si vous êtes aussi talentueux en texte qu'en image, et bien félicitations. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. On parle souvent de binômes auteur-illustrateur. Pour autoéditer ensemble, mieux vaut être amis, voire mariés, pour qu'aucun contrat ne vous lie (à part celui du mariage). En effet, les recettes financières de l'autoédition sont imprévisibles. Un illustrateur pro n'y trouvera pas son compte. Les projets jeunesses autoédités en binôme partent avant tout d'une bonne entente entre les deux artistes. Car à un moment il faudra partager le magot. Si des entreprises ou associations ont été créées, il faudra faire des transactions dans les règles comptables.
Notre expérience : projets en binômes (en couple), puis d'autres amis illustrateurs sont venus étoffer l'équipe.
Q3) Stock ou POD?
L'impression à la demande (POD : Print On Demand) a considérablement changé la donne. L'autoédition vous permet les 2 modes de gestion pour vos livres. Vous pouvez avoir votre propre stock, ce qui vous permet de vendre en direct (salons, marchés, librairies, par correspondance, aux amis et à la famille, aux voisins). Vous pouvez aussi profiter de la POD pour ne pas avoir à gérer un gros stock. Dans ce cas, votre imprimeur enverra directement 1 livre à la plateforme qui l'a vendu. Et vous touchez directement la plus-value (royalties). Attention dans ce cas-ci, le montant n'est pas un droit d'auteur (fiscalement parlant).
Dans le cas du stock vendu en direct, vous touchez le prix de votre livre moins son prix de fabrication, frais de port inclus.
Le choix de modèle, et de prestataires influent fortement la rentabilité économique. En effet, en POD, lorsqu'un seul exemplaire est imprimé, votre marge sera petite si vous ne voulez pas rendre le prix de vos livres non concurrentiel! Lorsque vous faites votre stock, votre commande sera de 10, 25 ou 100 exemplaires, selon vos ambitions, la marge sera donc beaucoup plus importante !
Notre expérience : les 2 modes en parallèle. Commandes de stocks par quantités de 50 ou moins.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai besoin d'éclaircir plusieurs points : si on vend en POD on ne touche pas de droit d'auteur mais si on vend aux libraires avec notre stock, a t-on alors des droits d'auteurs ? Est-ce que les droits d'auteurs sont perçus si par exemple on passe par un éditeur uniquement ? Comment ça marche ?
Comment ça se passe concrètement pour la POD, par exemple sur Amazon ? Peut-on décider de modifier le prix de nos livres ? pour avoir des prix concurrentiels ou non et aussi quelle commission prend Amazon sur un livre ? Comment ça marche tout çà ? Merci pour les réponses ! Karine
Bonjour Karine,
SupprimerDans les 2 cas vous touchez une marges commerciales. Les droits d'auteurs sont uniquement dus dans le cadre d'un contrat d'édition (avec un éditeur).
Le prix de votre livre doit être unique chez tous les revendeurs. Dans le cas de Createspace (Amazon), vous précisez votre prix de vente (HT) et ceux-ci vous calculent votre marge automatiquement en intégrant leur coût de fabrication et marge pour le revendeur (Amazon dans ce cas). Vous ne pouvez pas vendre un livre en dessous du prix de fabrication.